», Gino Bartali donne parfois l'impression d'être totalement détaché de la course. En 1943, il ne dispute que quatre courses, obtenant son meilleur résultat sur le Tour de la province de Milan avec une deuxième place[64]. » Il écrit également, dans la 14e étape du Tour de France 1938, que Bartali remporte entre Digne et Briançon : « Bartali donne l'impression de ne rien regarder, de ne rien entendre, de ne rien sentir[149]. Il prend le maillot rose lors de la treizième étape, disputée entre Udine et Auronzo di Cadore, en s'échappant dans le passo della Mauria en compagnie de Coppi, à qui il laisse la victoire d'étape. La reprise du Tour de France, en 1947, après une interruption de sept ans, provoque un réel engouement, et aussi une sorte de soulagement : qu'on puisse de nouveau organiser une épreuve de cette importance montre que les affres de la guerre s'estompent peu à peu et que la reconstruction est en marche. Gino Bartali (Ponte a Ema, 1914-2000) Ciclista italiano. [...] Dans le creux de son genou droit, une veine se gonflait et apparaissait sur cinq à six centimètres dès que le prenait la toxémie musculaire à laquelle est soumis tout coureur pendant l'effort. Elle existe dans un sport aussi populaire que le football, comme lors de la Coupe du monde de 1954, avec la finale entre la République fédérale d’Alle […] Né le 18 juillet 1914, ancien apprenti mécanicien devenu cycliste professionnel, Gino Bartali a remporté deux Tours de France (1938, 1948), trois Tours d'Italie (1936, 1937, 1946), quatre Milan-San Remo (1939, 1940, 1947, 1950) et trois Tours de Lombardie (1936, 1939, 1940). Ses dernières victoires sont le Tour … 25 juillet 1920 Le Belge Philippe Thys remporte le Tour de France pour la troisième fois. À la fin de l'année, Adriana Bartali donne naissance à leur premier fils, prénommé Andrea[61]. « D'un enfer de neige, d'eau, de glace, Bartali surgit radieusement, archange encroûté de boue, portant sous sa tunique détrempée l'âme précieuse du champion d'exception », écrit Jacques Goddet dans L'Équipe. Il perd cependant une partie importante de son avantage dans la descente de ce dernier col à cause d'une crevaison, d'une brisure de roue et d'une chute. Gino Bartali passe en deuxième position derrière Lucien Lazaridès et prend la troisième place de l'étape à Avignon. En 2010, la poste saint-marinaise émet deux timbres à l'occasion du dixième anniversaire de la mort de Gino Bartali et du cinquantième de celle de Fausto Coppi. Il est autorisé par la fédération italienne à porter le maillot distinctif avant la dernière épreuve, le Tour de Lombardie. Épuisé, il arrive avec plus d'une demi-heure de retard à Montpellier. La capacité thoracique d'environ 5 litres ou 5 litres et demi est simplement moyenne pour un athlète, « Bartali avait pris fermement position contre le dopage », « Ne touche pas aux stimulants et ne fréquente pas les pharmacies, sauf si tu as une angine ou une sinusite, « où il est capable de produire des accélérations foudroyantes », « C'est le grand, le vrai champion de la montagne et nous sommes restés muets de stupeur devant son allure harmonieuse et puissante à la fois, devant la facilité inouïe de son style. C'est la raison pour laquelle ses adversaires, lors des étapes de montagne, l'attaquaient dès le premier col pour tenter de le déstabiliser. Il s'impose tout d'abord à Foggia, avant de perdre plus d'une minute lors de l'étape Campobasso-Pescara, à la suite d'une crevaison. Une nouvelle attaque au col de Vars lui permet de créer un écart plus important. Lors de cette édition rendue « incroyablement dure » par une tempête, il est retardé à Novi Ligure par un bris de rayons qu'il doit réparer seul, puis effectue « un retour magnifique dans les cent derniers kilomètres ». Ses rivaux passent à l'offensive et Gino Bartali accuse un retard de sept minutes à l'arrivée de l'étape. La veine ! C'est également en 1941 qu'il prend conscience, selon ses mots, du « danger Coppi ». Diminué physiquement, il rétrograde à la sixième place du classement général le lendemain, à l'issue de l'étape qui conduit le peloton à Digne, remportée par le Français Roger Lapébie, futur vainqueur de ce Tour[28]. Il reçoit successivement la médaille d'argent de la valeur athlétique en 1938, puis la médaille d'or en 1965, décernée par la comité olympique national italien, ainsi que le collier d'or du mérite sportif (it) en 2000[133]. 2  Profondément croyant, il fut surnommé par les journalistes « Gino le pieux ». Bartali a vingt-trois ans quand il dispute son premier Tour de France après avoir déjà gagné deux " Giro d'Italia ". The Peasant Boy . L'année 1940 commence par une nouvelle victoire dans Milan-San Remo pour Gino Bartali, la deuxième consécutive. Il bénéficie du travail de ses équipiers dès la première étape, lors de laquelle il casse une roue, pour faire face à l'équipe Bianchi de Giuseppe Olmo. Lire la suite, 1 er -19 juillet 1903 Premier Tour de France ; victoire du Français Maurice Garin. Après l'interception d'une lettre que le pape Pie XII lui avait adressée en guise de remerciement, Gino Bartali est convoqué à la Villa Triste de Florence pour y subir l'interrogatoire du major Mario Carità (it). Il possède alors 20 secondes d'avance sur Giovanni Valetti, de l'équipe Frejus, puis accroît cet avantage en remportant trois autres étapes. Malgré une crevaison dans la descente, il franchit la ligne d'arrivée à Briançon en tête et revient à seulement 51 secondes de Louison Bobet, effondré[88],[89]. Coppi y remporte d'ailleurs le maillot arc-en-ciel[114]. Membre de l'Action catholique, il n'a jamais dissimulé son aversion pour le fascisme, même si son succès dans le Tour 1938 avait été exploité par la dictature mussolinienne[153]. Moyen d’expression de la fierté nationale, le sport est un enjeu important dans la course au prestige engagée par les deux Grands. Je ne vois pas arriver de nouveaux talents, « ce n'était pas vrai, mais il fallait bien trouver une excuse à ma défaite, « Pourvu que, de là-haut, M. Desgrange m'ait vu et m'estime toujours, « Ce qui est admirable chez le champion de Legnano, c'est qu'il l'emporta cette fois en routier complet, alors qu'avant-guerre il avait gagné en grimpeur, en spécialiste. Gino Bartali termine quatrième du Tour de France, à plus de 35 minutes de Coppi, dont c'est la deuxième et dernière victoire sur cette course[111]. Il faut dire qu’entre 1936 et 1948, le sportif a raflé de nombreux titres importants, dont le Giro (en 1936, 1937 et 1946), mais également le Tour de France (en 1938 et 1948). La neutralité observée par Fausto Coppi lui permet de se contenter de surveiller les trois autres coureurs dangereux pour le titre. Gino Bartali se porte en tête de la course au Capo Mele et compte jusqu'à deux minutes d'avance sur ses concurrents[9]. Il est remporté par le Suisse Ferdi Kübler[104]. Il surprend cependant ses adversaires le lendemain en s'imposant à Cannes. Volontairement en retrait en début d'épreuve, Gino Bartali occupe la 18e place du classement général au départ de la première étape de montagne, à sept minutes du maillot jaune André Leducq[34],[35]. Le 21 août, il dispute à Trévise le championnat d'Italie dont il est le tenant du titre. Grâce à ses deuxièmes places dans le Tour du Piémont, le Tour de Toscane et le Tour de Lombardie, il remporte ce classement. De la même manière, il pratiquait quotidiennement une série de vingt-quatre exercices de gymnastique pour conserver l'agilité et la tonicité de ses muscles. Coppi justement. En 1932, il est troisième du championnat d'Italie des débutants et une rivalité s'installe avec Aldo Bini, considéré alors comme le meilleur Italien dans cette catégorie[5]. Cette maladie contrarie également sa préparation pour le Tour d'Italie, dont il prend néanmoins le départ, bien qu'à court d'entraînement[21]. »[41]. https://www.universalis.fr/encyclopedie/gino-bartali/, dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis. De même, ses sept victoires d'étapes lors du Tour de France 1948 le placent au même rang que Bernard Hinault, seuls Charles Pélissier, Freddy Maertens et Eddy Merckx (à deux reprises) ayant fait mieux en remportant huit étapes au cours d'un même Tour de France. Trouvez les Gino Bartali images et les photos d’actualités parfaites sur Getty Images. Sa carrière a été marquée par sa rivalité avec Fausto Coppi, qui fut comme lui surnommé le « campionissimo ». Lors de l'étape suivante, entre Pieve di Cadore et Trente, il chute à cause d'un problème de dérailleur à 200 m du sommet du col de Falzarego. Grâce à ses économies et avec l'aide d'Oscar Casamonti, il parvient à en acheter un. Sa participation active à un réseau clandestin pendant la Seconde Guerre mondiale lui vaut d'être reconnu « Juste parmi les nations » le 23 septembre 2013, son nom étant alors inscrit sur le mur du mémorial de Yad Vashem[137]. La page suivante utilise ce fichier : Guy Lapébie; Usage global du fichier. Ses nombreux succès lui valent en Italie le surnom de « campionissimo », à l'image de ses aînés Costante Girardengo et Alfredo Binda, ainsi que Fausto Coppi peu après lui[121]. Alors que le Tour d'Italie s'achève, Fausto Coppi veut s'aligner sur le Tour de France en tant que seul leader et ne souhaite pas la présence de Gino Bartali à ses côtés. Une opération exceptionnelle qui n'est venue à la lumière que très récemment, grâce au livre d'un jeune coureur érudit Paul Alberati: Gino Bartali… Treize fois dans les dix premiers du classement général final (un record) en quatorze participations, il devance Felice Gimondi qui a terminé douze fois dans le top 10[170]. Il ne reprend la compétition qu'à la fin du mois de juillet. Entre Briançon et Aix-les-Bains, Félicien Vervaecke et ses équipiers tentent de distancer Gino Bartali, qui se retrouve sans équipier après le col de l'Iseran à cause de multiples crevaisons. Malgré l'attaque de son rival dans le col de Falzarego le lendemain, Gino Bartali conserve la première place du classement général jusqu'à l'arrivée à Milan et remporte ce premier Giro d'après-guerre, sans toutefois gagner d'étape, avec 47 secondes d'avance sur Coppi[74]. Gino Bartali perd notamment du temps en contre-la-montre, mais gagne deux autres étapes en fin de Giro : il s'impose coup sur coup à Gardone Riviera et Salsomaggiore Terme[17]. Ce diptyque les représente s'échangeant un bidon pendant une course[125]. Au cours de l'année 1940, les courses internationales et professionnelles se raréfient. En début d'année 1937, alors que Gino Bartali prépare Milan-San Remo, un médecin lui diagnostique une bronchopneumonie, contractée à la suite d'un entraînement entre Milan et Florence et juge son état « alarmant ». Son manager, son masseur n'ont pas d'ailes. Une place de Florence porte son nom, tandis que des stèles honorent sa mémoire à Pérouse[126], Terontola[127], au capo Berta[128] et au passo Rolle[129]. Au mois de mars, Coppi s'échappe dès le départ de Milan-San Remo en compagnie du Français Lucien Teisseire. ». Ce dernier est également coureur cycliste indépendant. 4  Lorsque sa mère le retrouve, il est fiévreux et sans voix. Avec deux Tours de France, trois Tours d'Italie, quatre Milan-San Remo, trois Tours de Lombardie et quatre titres de champion d'Italie, Gino Bartali est considéré comme l'un des plus grands coureurs de l'histoire du cyclisme[120]. Une étape du Tour de France . Le général Antonelli, président de la fédération italienne de cyclisme, y écarte la foule en s'écriant : « N'y touchez pas, c'est un Dieu ! Cependant, après l'arrivée, Gino Bartali dit avoir été frappé lors de sa chute. En août, il dispute le Tour de Suisse à la tête d'une première équipe d'Italie, une seconde ayant Fausto Coppi pour leader. Tandis que nous roulions dans le peloton, mes yeux, irrésistiblement attirés par ses mollets, ne pouvaient s'en détacher, guettant le moindre indice de ce qui pouvait révéler une faiblesse. Ce Tour du Piémont est par ailleurs marqué par la mort de Serse Coppi, tombé en sprintant à l'arrivée. Je ne vois pas arriver de nouveaux talents[78]. En fin de saison, il remporte le titre de champion d'Italie, décerné sur la base d'un classement par points sur plusieurs épreuves d'un jour[13]. Il s'en empare à nouveau grâce à une victoire en montagne, lors d'un contre-la-montre sur les pentes du mont Terminillo. Il s'y impose, bien que retardé par une roue endommagée au début de l'ascension du col de Ghisallo, après avoir rattrapé tous les coureurs qui le précédaient avant le sommet[55]. On a beau évoquer le souvenir de tous les meilleurs grimpeurs, aucun d'eux n'a jamais fait pareille impression[34]. Il prend la tête du classement général avec 18 minutes d'avance sur le deuxième, Clemens, tandis que Félicien Vervaecke est relégué à 21 minutes[39],[40]. » Le journaliste Claude Tillet écrit dans L'Équipe : « Ce qui est admirable chez le champion de Legnano, c'est qu'il l'emporta cette fois en routier complet, alors qu'avant-guerre il avait gagné en grimpeur, en spécialiste. Il faut dire que je découvrais l'Italie en même temps qu'elle me découvrait. Lors de l'étape suivante, il est encore retardé par une crevaison et perd le maillot rose au profit de Valetti. Il était surnommé il Ginettaccio et remporta 91 victoires professionnelles. Le 5 mai 2000, la mort de Gino Bartali plongea l’Italie dans le deuil. La mort de mon frère m'avait frappé comme un avertissement divin à un moment où, peut-être, j'aurais pu commettre les pires erreurs. Il est déjà considéré comme un bon espoir dans la région lorsqu'en juillet 1931 il dispute et remporte sa première course. Sur les pentes des cols du Tourmalet et d'Aspin, il accroît encore cette avance, et se retrouve alors virtuellement maillot jaune. equipe (l') [no 2267] du 22/07/1953 - avant l'etape de vars et izoard - coppi - gino bartali - bobet designe mallejac comme son adversaire numeo 1 - l'italie champion du monde a l'epee En félicitant Poulidor pour sa victoire dans Milan-San Remo en 1961, il lui donna ce conseil : « Ne touche pas aux stimulants et ne fréquente pas les pharmacies, sauf si tu as une angine ou une sinusite[143]. Il attaque à 6 kilomètres et crée un écart considérable sur l'ensemble de ses concurrents, pour s'imposer à Briançon. Coppi gagne à Aoste et prend à son tour la tête du classement général. « Ce qui frappe le plus en Bartali, c'est son air étrangement lointain. Conocido en su juventud como El hombre de hierro, por su gran fortaleza física, ganó enfermo su primer Tour de Francia en 1938.La Segunda Guerra Mundial frenó la progresión que había iniciado como ciclista profesional: durante casi un lustro, el ciclismo profesional desapareció a causa de la guerra. Giro della Toscana . La Seconde Guerre mondiale interrompt leur carrière, mais la rivalité réapparaît rapidement avec la victoire de Coppi lors de Milan-San Remo 1946, et « s'exacerbe, [...] soigneusement entretenue par la presse »[158]. Quelques jours après ce succès, le 14 juin, son frère Giulio, coureur amateur prometteur, est victime d'un accident. Son mariage a été célébré par l'archevêque Elia Angelo Dalla Costa - reconnu Juste parmi les Nations en 2012 - raconte son fils Andréa Bartali. Sa carrière sportive avait été interrompue par la Seconde Guerre mondiale : refusant de devenir ambassadeur du fascisme, il avait choisi de se retirer dans la cité vaticane dès 1941. » Il dit avoir utilisé cette faille lors du Tour d'Italie 1948 : plaçant derrière Coppi son équipier Giovanni Corrieri, il attaque dès que celui-ci lui crie : « La veine ! Gino bartali, un champion sauveur d'etoiles Les justes: Amazon.es: Kalouaz, Ahmed: Libros en idiomas extranjeros Un nome tanto noto nello sport quanto silenzioso è stato il suo contributo nell’aiutare centinaia di ebrei a sfuggire alla loro sorte di perseguitati. Deux jours plus tard, il meurt des suites de ses blessures. Alors que son dérailleur Vittoria est bloqué, l'empêchant de changer de vitesse, son avance se réduit peu à peu. Le 9 février 1955, il annonce la fin de sa carrière de coureur cycliste[116]. Il est deuxième de l'étape, n'ayant pu rattraper l'Allemand Erich Bautz, échappé plus tôt, et remonte au troisième rang du classement général[7]. Engagé par Legnano comme « domestique » de Gino Bartali pour le Tour d'Italie 1940, Coppi s'impose à sa place, Bartali hors de forme daignant l'aider après avoir songé à abandonner. Gino had two older sisters, Anita and Natalina, and a younger brother, Giulio, who shared his passion for cycling and racing. Gino Bartali possède le record de victoires dans le Grand Prix de la montagne du Tour d'Italie puisqu'il a remporté ce classement distinctif à sept reprises. Ma poitrine est assez peu développée, car mes muscles sont longs. Gino Bartali gagne la seizième étape à Briançon le jour de ses 35 ans au terme d'un arrangement avec Fausto Coppi[96]. Gino Bartali participe au Tour de France 1952 avec l'équipe d'Italie en s'engageant à tenir un rôle d'équipier pour Fausto Coppi. Sa capacité pulmonaire était de 5,5 litres : « Je n'ai jamais fait de ma vie un mouvement de culture physique. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. Gino Bartali, né le 18 juillet 1914 à Ponte a Ema, près de Florence, et mort le 5 mai 2000 dans la même ville, est un coureur cycliste italien. Lors de cette journée entre Pau et Luchon, il « s'envole » dans l'ascension du col d'Aubisque[33]. Cette rivalité sportive n'empêche pas pour autant une certaine amitié en dehors de la course. He was the most renowned Italian cyclist before the Second World War, having won the Giro d'Italia twice, in 1936 and 1937, and the Tour de France in 1938. En vérité, il acheminait des faux papiers, pour des juifs, cachés dans son vélo. Suivant le conseil de Binda, Gino Bartali fait une course d'attente en suivant Bobet et Jean Robic dans la montée du col d'Aubisque, et gagne l'étape au sprint. Bartali met plus de fantaisie dans son action : il se déhanche quelquefois par saccades rapides, reste un moment bien en ligne, puis se met en danseuse et saute allègrement d'une pédale sur l'autre pour retomber, quelques secondes après, torse impeccablement droit, bien au milieu de sa selle ; un buste pas très large, mais très long et très épais et qui doit contenir certainement un puissant soufflet ; les cuisses solides avec un muscle arrière qui se détache très nettement dans la montagne, mais des jambes très menues avec des mollets de coq et des bras plus frêles encore ; au fond, le vrai type du champion routier, avec de bons poumons, un cœur solide, des bielles puissantes et pas de poids inutile[147]. La mort de Fausto Coppi en 1960 anéantit leur projet de collaboration au sein de l'équipe San Pellegrino, lancée par Gino Bartali avec Coppi pour capitaine de route[159]. Leur rivalité illustre la dualité de l'Italie d'après-guerre. Il s'impose avec 6 min 12 s sur son premier poursuivant, Cesare Del Cancia et endosse le maillot rose pour la première fois de sa carrière[16]. Gino Bartali, le silence du Juste Le Giro a commémoré au mémorial de Yad Vashem, à Jérusalem, la mémoire de Gino Bartali, qui sauva plus de 800 juifs pendant la guerre. Gino Bartali was born on July 18, 1914, in Ponte a Ema, a small village south of Florence, Italy. Seul Ezio Cecchi, de l'équipe Gloria, parvient à le suivre, avant de lâcher prise dans une portion plane, au terme de la descente. Les tourments de l’Histoire ont posé une douloureuse parenthèse dans une longue carrière couronnée entre autres par 2 Tours de France (1938, 1948) et 3 Tours d’Italie (1936, 1937, 1946) et marquée par sa rivalité avec Fausto Coppi. Victime de plusieurs crevaisons, il abandonne la course, ce qui lui attire les foudres de la presse fasciste qui le considère comme un traître qui n'a pas voulu défendre les couleurs de son pays[44]. Le journaliste Giuseppe Ambrosini, de La Stampa, le salue comme la révélation de l'épreuve : « Bartali est un grimpeur de grande valeur, il a démontré une excellente condition physique qui lui a permis de tenir la longue distance, malgré son jeune âge, ce que je n'aurais jamais cru[10]. Unbeknownst to 11-year-old Gino Bartali, this choice would shape the course of his life. Tout dans ce pieux rêveur, dans son visage plein de gravité, dans son allure un peu nonchalante, dans le son de sa voix grave, indique une nature douce et mélancolique », écrit Raymond Huttier dans Le Miroir des sports. La grande popularité dont il jouit lui permet de franchir les contrôles de police sans éveiller les soupçons[66]. La rivalité entre Gino Bartali et Fausto Coppi apparaît dès les débuts professionnels de ce dernier. Qualifié pour les championnats du monde de Valkenburg aux Pays-Bas, il est considéré comme le favori de l'épreuve, mais l'encadrement de l'équipe italienne lui demande pourtant de travailler pour ses coéquipiers. Read more on Wikipedia. On a beau évoquer le souvenir de tous les meilleurs grimpeurs, aucun d'eux n'a jamais fait pareille impression, « présente cette particularité peu banale d'augmenter soudain son développement au passage des forts pourcentages, alors que ses adversaires sont contraints à réduire le leur, manœuvre insolite qui lui permet de les laisser tous sur place, « [Il] n'est pas de ces stylistes de la montagne, genre Binda, Vietto ou Antonin Magne, qui mettaient un point d'honneur à ne jamais se soulever de leur selle. L'Union vélocipédique italienne se soumet à l'ultimatum de Fausto Coppi, qui n'accepte de participer au Tour de France qu'à condition que Bartali n'y soit pas. Parmi elles, Bartali est notamment vainqueur de la Coppa Bernocchi, deuxième du Tour de Lombardie et du Tour de Romagne. Son père lui achète une première bicyclette afin qu'il se rende à l'école Peruzzi, sur la piazza Santa Croce de Florence, pour compléter son cycle d'études élémentaires[3]. Il termine ce Tour à 29 minutes du vainqueur, Hugo Koblet[109]. À la fin de l'année 1959, il annonce son association avec Fausto Coppi, qui accepte de rejoindre l'équipe de Bartali pour endosser le rôle de capitaine de route pour encadrer les jeunes coureurs de la formation. Gino Bartali reste proche de son sport et accepte notamment de devenir directeur sportif de l'équipe San Pellegrino. Il découvre les prédispositions du jeune Gino pour ce sport, alors que celui-ci ne possède pas encore de vélo de course, son père y étant réticent. A 13 anni iniziò a lavorare in un negozio di biciclette e, a 21 anni, iniziò ad esordire come ciclista dilettante. Les deux piliers de la vie politique italienne se disputent, en vain, les deux champions : le parti communiste contacte Coppi pour qu'il soit des leurs aux élections législatives de 1948 et la démocratie chrétienne tente d'attirer aussi bien Bartali que Coppi[167],[168],[162]. Lors de la 17e étape, le Tour emprunte pour la première fois le mont Ventoux. Il prend par la même occasion le maillot jaune qui était alors sur les épaules d'un autre Italien, Fiorenzo Magni. À ce titre, il reçoit également la médaille d'or du mérite civil le 31 mai 2005[138]. Gino Bartali ne dispute pas le sprint et prend la quatrième place. Par loyauté envers Gino Bartali, Fausto Coppi ne cherche pas à menacer sa victoire au championnat d'Italie lors de la Coppa Bernocchi. Le Tour d'Italie se jouera sur les parties plates. Tout dans ce pieux rêveur, dans son visage plein de gravité, dans son allure un peu nonchalante, dans le son de sa voix grave, indique une nature douce et mélancolique[148]. Engagé sur diverses courses à l'étranger, il obtient de Learco Guerra, commissaire technique de l'équipe nationale, l'autorisation de ne pas disputer les épreuves de sélection en vue des championnats du monde sur route. Se sentant menacé, il annonce à son directeur sportif Alfredo Binda son intention de se retirer de la course : « Je ne tiens pas à continuer car le sport que je pratique est dangereux. Gino Bartali se classe seulement quatrième de la course[73]. Malgré la présence du Suisse Ferdi Kübler pour les courses en Italie, son effectif est de faible qualité. Après avoir passé sans encombre les premières étapes, et notamment les pavés du nord de la France, il s'illustre lors de l'ascension du Ballon d'Alsace en distançant tous ses adversaires. J'avais été jusque-là un homme assez libre, primesautier, ne dédaignant pas des amusements parfois assez frivoles. Plus que la crainte pour sa propre sécurité, certains observateurs affirment alors que c'est la jalousie justifiée par la possible victoire de son rival Fiorenzo Magni dans le Tour qui a poussé Gino Bartali à user de sa forte personnalité pour obliger toute l'équipe d'Italie à se retirer[105],[106]. Elle s'exacerbe après la guerre. Il prend la troisième place de la 14e étape, entre Tarbes et Luchon, derrière le Suisse Hugo Koblet, nouveau maillot jaune, et Fausto Coppi. Il attaque dès le début de l'ascension vers le col de Porte et sème définitivement ses adversaires. Gino Bartali fait partie des coureurs ayant remporté au moins deux étapes du Tour de France sur plus de dix années. Il remporte une nouvelle fois l'étape et relègue Louison Bobet à plus de huit minutes au classement général[90]. Participant à 8 Tours de France, il est vainqueur en 1938 et 1948 En 1948, Bartali a trente-quatre ans quand il gagne pour la deuxième fois le Tour, dix ans après son premier succès dans cette épreuve et dix-neuf années après sa première victoire professionnelle. Dans la 6e étape, entre Portocivitanova et L'Aquila, Gino Bartali porte une attaque dans le col des Campanelle. Il souffre d'une fracture du bassin, de deux vertèbres cassées et de contusions à la tête et aux jambes[115]. Un terrible rappel de notre condition fit jaillir en moi une foi religieuse ardente. Lors de cette course, Learco Guerra, lauréat des cinq derniers titres de champion d'Italie, reconnaît en Bartali le nouveau champion national et lui fait cette proposition : « Tu vas me laisser gagner cette dernière épreuve et, l'an prochain, je serai ton domestique. Il obtient quelques places d'honneur sur les premières courses puis participe à son dernier Tour d'Italie, dont il se classe treizième. Je ne suis plus aussi fort qu'autrefois, mais Coppi aussi n'est plus le même coureur qu'avant la guerre. Lors de l'étape Digne-Briançon, Bartali obtient un « succès éclatant »[38]. Lors des dixième et onzième étapes, Bobet, souffrant d'un furoncle à un pied, perd presque toute son avance et se dit prêt à quitter la course. Gino Bartali (Ponte a Ema, Bagno a Ripoli, Toscana, 18 de juliol de 1914 - Ponte a Ema, 5 de maig de 2000), anomenat il Ginettaccio fou un ciclista italià, professional entre 1935 … Pour Bartali, le vélo était presque une vocation monastique. Il a d'ailleurs fait souder une médaille avec son effigie sur la potence de son vélo[153]. Après la blessure de Fausto Coppi lors de ce Giro, Gino Bartali est seul à la tête de l'équipe italienne pour le Tour de France. Il place une première attaque dans la côte de Macerone, puis accélère à nouveau dans la côte de Roccaraso et dans la montée de Svolte di Popoli, à 40 km de l'arrivée. Gino Bartali ne peut y participer car son équipe Legnano s'y oppose[79]. 1  Après leur voyage de noces à Rome, où la famille Bartali rend visite au pape, Gino reprend son service dans l'armée. Il devient une « vedette locale », si bien que le club lui adjoint un secrétaire. Bien qu'un médecin lui prescrive un repos de cinq jours après avoir constaté une hémorragie interne au genou, Gino Bartali continue la course et se met au service de Fausto Coppi, mieux placé au classement général[53],[54]. L'Auto a été interdit, comme tous les journaux qui ont paru durant l […] Il est rejoint à huit kilomètres de l'arrivée par un trio composé de Learco Guerra, Mario Cipriani et Giuseppe Olmo. Il termine pourtant le Tour d'Italie à la huitième place du classement général, à près de 12 minutes du vainqueur Fiorenzo Magni, et seulement troisième du classement de la montagne. En 2002, il fait partie des 44 coureurs retenus dans le « Hall of Fame » de l'Union cycliste internationale[123]. Alors que Bartali semble revenir dans la descente, son rival le distance à nouveau sur les pentes du Pordoi. His mother helped support the family by working in the fields and embroidering lace. Il perd encore du temps les jours suivants et se retire de la course à Marseille, sur ordre de son directeur technique et de son manager[29]. Je devins grave. Pendant la seconde guerre mondiale, Gino Bartali s’entraîner sur son vélo. Revoyons quelques hauts faits de cette carrière, que la presse et les écrivains de l'époque transformèrent en légende dorée. », « à l'arrivée, Fausto avait 4 minutes de retard, « Il y a en Italie une religion que je ne soupçonnais pas : celle de Bartali et de Coppi », Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, « Hiver comme été, mon poids est invariable : 68, Grand officier de l'ordre du Mérite de la République italienne, Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne, Ordre du Mérite de la République italienne, Statistiques du maillot rose du Tour d'Italie, Grand Prix de la montagne du Tour d'Italie, Statistiques des victoires d'étapes du Tour de France, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Gino_Bartali&oldid=174893510, Vainqueur du Grand Prix de la montagne du Tour de France, Article contenant un appel à traduction en italien, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des bases relatives au sport, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives à l'audiovisuel, Portail:Seconde Guerre mondiale/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence.